comme il ressent une longue plainte égarée dans les montagnes et qui l’atteint dans les trous de sa mémoire comme il voudrait recommencer saisir dans ses bras cette femme oubliée son corps s’étire et se déchire se tord et pleure dans un silence de dupes une tromperie qu’il attend comme il est triste et voudrait embrasser son âme perdue sa joie oubliée et sa vie se fâne décrit de folles arabesques avant de s’enflammer au dessus de la bougie ses mains se tordent ses membres se contorsionnent il cherche son oubli l’oubli de son corps de ses souffrances il cherche sa vérité là où elle n’est pas là où il ne sait pas ses pleurs s’enfuient ne veulent plus de lui retournent au plus profond ses sentiments se sont égarés comme s’ils n’avaient pas existé puis dans un dernier soubresaut son corps se calme et enfin sa vie le quitte