Chroniques du Vieux Nîmes
L. AILLAUD - Jo. FABRE, éditeur place du Marché - 1923
S'il est bien une ville qui mérite toute l'attention de toutes et tous, c'est celle qui m'a vu naître, la Rome française, la capitale des Volques Arécomiques, plus simplement : Nîmes. Mais si nul n'est prophète en son pays, nous sommes en capacité de nous immiscer dans les histoires de notre région. Aussi j'ai beaucoup de plaisir à vous faire partager ce petit ouvrage qui vous fera découvrir quelques anecdotes rythmant la vie de notre chère cité des Augustins.
Autour de quatorze chroniques, nous allons faire le tour, en quelques centaines de lignes, d'une histoire s'étalant sur plusieurs siècles. Alors, installez-vous, après avoir téléchargé l'ouvrage, et préparez-vous à pénétrer dans la cité la plus en vue du monde gallo-romain.
Au sommaire :
Chapitre 1 - Les anciennes juridictions de Nîmes
Chapitre 2 - Les anciennes églises et chapelles des environs de Nîmes
Chapitre 3 - Les Dominicains à Nîmes
Chapitre 4 - Le tableau de l'Assomption de Mignard au musée du Vieux Nîmes
Chapitre 5 - Fêtes données à Nîmes à la naissance du Duc de Bourgogne
Chapitre 6 - Un budget de la ville de Nîmes au XVIIIe siècle
Chapitre 7 - Les États Généraux de Languedoc à Nîmes, fêtes de la noblesse
Chapitre 8 - Un d'Artagnan gouverneur de Nîmes
Chapitre 9 - Foires et marchés de Nîmes
Chapitre 10 - Le jour de l'An à Nîmes au XVIIIe siècle, installation des Consuls
Chapitre 11 - Démolition des remparts, embellissement de la ville
Chapitre 12 - Les sépultures des évêques de Nîmes
Chapitre 13 - L'hôtel Séguier
Chapitre 14 - La maison de Courbis
Et parce qu'on est un peu prophète, un extrait bien local :
Après les églises de l'Agarne et de Costabalens, on trouvait, sur le chemin des Canaux, non loin de Rodilhan, la chapelle de Polvelières. Polvelières était un pauvre hameau de quelques feux, d'une origine fort ancienne et dont il est question dans une charte du cartulaire de la Cathédrale de Nimes, sous la date de 941. Le seigneur de Manduel en avait la haute et basse justice. En 1322, le hameau se trouvait réduit à deux feux. L'église, dédiée à l'apôtre Saint Jean, était complètement ruinée au XVIe siècle : le titre fut transporté à l'église voisine de Rodilhan. La chapelle de Polvelièrs fut relevée de ses ruines en 1653, par un sieur Raymond de Chabaud, et a ainsi subsisté jusqu'à nos jours.