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Le Constitutionnel du 8 septembre

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Dangereux essaim de guêpes

On écrit de Raveau, le 2 septembre, au Journal de la Nièvre :
Hier, vers midi, l'attention de plusieurs habitants de Raveau fut vivement excitée par les cris d’effroi de trois ou quatre enfants dont les jeux venaient d'être troublés par un essaim de guêpes en fureur. Chacun connaît la violente douleur que peut causer la plus légère piqûre de cet insecte, et chacun sait aussi que les accidents les plus graves, la mort même, peuvent être causés par le poison subtil que distille leur aiguillon, quand ce poison est en certaine quantité. Aussi, en face d'un tel danger, les grands et les braves hésitèrent un instant.
Les enfants dont je parle était au nombre de quatre. C'était une petite fille de huit ans, qui fuyait en enveloppant dans son tablier la tête et les mains de son petit frère, puis un petit garçon de quatre à cinq ans, auquel une douzaine de guêpes livraient bataille ; enfin un autre petit garçon, nommé François BERNARD, de sept ans et demi, qui faisait d'impuissants efforts pour délivrer son jeune frère, à peine âgé de vingt mois.
François BERNARD fit preuve, en cette circonstance, d'un courage qui étonnerait même chez une grande personne. En se sentant piqué, il prit d'abord la fuite ; mais la pensée du danger que courait son petit-frère fut plus forte que la douleur. Aussi revint-il sur ses pas, en cherchant à chasser les guêpes qui couvraient la figure du pauvre enfant. Hélas ! Tous ses efforts ne faisaient qu'attirer sur lui des ennemis plus nombreux, plus acharnés qui s'introduisaient dans ses vêtements et le piquaient en mille endroits. Trois fois, François BERNARD fut contraint de fuir en se débattant, sans avoir sauvé son frère, trois fois il revint à la charge ; enfin, il triompha et revint la tête et le corps exposés à tous les aiguillons des guêpes, emportant dans ses bras le frère qu'il avait sauvé.
Ce fut alors qu'on accourut au secours du pauvre enfant ; mais celui qu'il venait de délivrer était sans connaissance, et ses traits inanimés lui donnaient l'apparence d'un cadavre. Cependant, Dieu ne permit pas que le dévouement du jeune François BERNARD fut inutile. Les sœurs lavèrent avec de l'alcali volatil toutes les parties blessées, et, peu de temps après, le petit enfant revint à lui. On en fit autant à son sauveur, que déjà on avait baigné dans un étang voisin, pour le débarrasser des guêpes qui continuaient à l'assiéger.
Aujourd'hui l'état de tous ces enfants est satisfaisant ; un seul d'entre eux conserve la figure très enflée, pour n'avoir pas eu recours à l'alcali. Cependant une violente douleur de tête les fait encore beaucoup souffrir.

François BERNARD est né à Raveau (Nièvre), le 26 novembre 1855. Son frère Joseph, est aussi né à Raveau, le 18 janvier 1862.
Nicolas BERNARD, père des enfants, né à Vielmanay (Nièvre), le 14 novembre 1824, journalier, veuf en première noce de Marie BLANCHET, décédée à Vielmanay, le 18 février 1854, fils de Germain, décédé à Marcy (Nièvre), le 4 mai 1840, et d'Anne MICHOT, âgée de 57 ans, journalière, demeurant au Berthin, commune de Marcy, s'est marié à Raveau, le 4 juin 1855, avec Anne SÉGOT, mère des enfants, née à Raveau, le 18 janvier 1819, veuve en première noce de Jacques FARINOT, décédé à Raveau, le 24 août 1846, fille de Joseph, décédé à Raveau, le 1er décembre 1854,et d'Anne FRESSARD, décédée à Raveau, le 26 février 1832.
François BERNARD, tailleur de limes, domicilié à Raveau, fils de Nicolas, journalier à Raveau, et d'Anne SÉGOT, décédée à Raveau le 6 juin 1880, s'est marié à Raveau, le 8 janvier 1883, avec Rose MAUPETIT, Couturière, domiciliée et née à Raveau, le 20 juillet 1850, fille de Pierre, décédé à Raveau, le 12 juillet 1872, et de Marie GOUJON, âgée de 68 ans, journalière à Raveau.
Joseph BERNARD, tailleur de limes, domicilié à Raveau, fils de Nicolas, journalier à Raveau,et d'Anne SÉGOT, décédée à Raveau le 6 juin 1880, s'est marié à Raveau, le 15 juin 1881, avec Claudine VAVON, née à Varennes-lès-Narcy (Nièvre), le 6 juillet 1854, journalière, domiciliée à Raveau, fille d'Edme, décédé à Saint-Maurice (Seine), le 15 décembre 1860, et de Brigitte TRIBOUT, âgée de 53 ans, journalière à Raveau.

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