Dans la soirée d'hier, raconte l'Union Bretonne, vers six heures, un pensionnaire de l'hospice Saint-Jacques a été trouvé, rue Noire, dans un état complet d'ivresse. C'était le nommé LAPIQUE, ancien cordonnier. Comme ce malheureux était incapable de retourner sans aide à son gîte, deux portefaix de bonne volonté l'ont chargé sur leurs épaules et ont pris le chemin de l'hospice ; mais à peine arrivés, ils se sont aperçus que leur fardeau humain n'était plus qu'un cadavre.
Auguste Adolphe Frédéric LAPICQUE, cordonnier, âgé de 48 ans, né à Nantes (Loire-Atlantique), époux de Marie Louise CORNEIL, demeurant rue des Carmélites, est décédé à l'Hôtel-Dieu de Nantes, le 28 mai 1863.
Auguste Adolphe Frédéric, fils de Julien, charron, demeurant rue du Marchix à Nantes, et de Marie Julienne MARTIN, est né le 3 mars 1817, à Nantes.
Julien LAPICQUE, charron, âgé de 23 ans, fils de Jean, journalier, et de feu Anne CAHAREL, s'est marié à Nantes, le 10 floréal de l'an 8, avec Marie Julienne MARTIN, tailleuse, âgée de 21 ans, née à Nantes, Saint-Emilien, fille des défunts Julien, et Julienne Renée COLON.
Jean LAPIQUE, fils de Jean, et de Rose LELU, originaire et domicilié à Saint-Erblon (Ille-et-Vilaine), s'est marié à Saint-Erblon, le 22 février 1773, avec Anne CAHAREL, fille des défunts Joseph et Jacquette BIENASSIS, originaire de Saint-Armel (Ille-et-Vilaine), domiciliée à Saint-Erblon.