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Le Journal des Débats du 26 mai

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Pause-café criminelle

On écrit du Havre, le 21 mai :
Une tentative d'assassinat a occasionné hier au soir, vers huit heures et demie, une vive émotion dans la rue des Viviers, chez M. ZVAHLER, débitant.
Cinq personnes, hommes et femmes, se trouvaient réunies dans une petite salle au premier étage sur le derrière ; c'étaient les nommés : 1° M.-A. FORGET, âgé de trente-six ans, bimbelotier ambulant, domicilié rue du Grand Croissant ; 2° la femme du précédent, Désirée MÉSANGE, âgée de trente-deux ans, domiciliée rue Percanville ; 3° la sœur de la précédente, fille MÉSANGE ; 4° un ouvrier nommé LUCE, et 5° un autre ouvrier nommé Pierre LEMORÉE. Cette réunion était concertée, et rendez-vous avait été pris dans l'établissement où FORGET avait précédé les quatre autres.
Lorsque tout le monde fut réuni, FORGET fit servir à ses invités des tasses de café, et un peu plus tard, la dépense se montant à 2 fr. 60c., il donna pour la payer une pièce de 5 fr., disant que le surplus était pour les pauvres. A ce mot, la femme FORGET lui dit : "Ah ça ! Tu as donc beaucoup d'argent, toi ? - Plus que je n'en dépenserai aujourd'hui", répondit FORGET ; et se levant résolument, il alla fermer la porte par où venait de sortir le maître de la maison, revint à la table, but d'un trait sa tasse de café, s'approcha de sa femme, et, après quelques paroles, s'armant d'un couteau, il lui en porta deux coups violents, dont un à l'avant-bras gauche, l'autre en pleine figure.
LUCE et LEMORÉE se jetèrent aussitôt sur FORGET pour le désarmer, et ce dernier, tirant alors un pistolet de sa poche, l'arma précipitamment, et, le tournant contre lui-même, lâcha la détente. Heureusement le canon était dirigé de telle sorte que la balle est allée se loger au plafond.
Au bruit de la détonation, accoururent toutes les personnes qui se trouvaient dans l'établissement, ainsi que plusieurs voisins. Le docteur FAUVEL, mandé aussitôt, s'occupa de la victime, tandis que la police s'emparait du meurtrier.
Le procureur impérial, le juge d'instruction, le commissaire de police du quartier, sont arrivés aussi sans retard sur les lieux, et, après un premier interrogatoire, dans lequel FORGET a fait des aveux, on l'a mis en arrestation.
Il reste bien des points à éclaircir pour le public dans cette affaire, et nous ne nous ferons pas l'écho de tout ce qui se dit. Seulement il paraît bien certain que la moralité des époux FORGET laissait beaucoup à désirer. Depuis quelques temps, le mari et la femme ne vivaient plus ensemble. Il paraît qu'on a trouvé dans une des poches de FORGET un testament en faveur d'un neveu, son filleul, enfant de la fille de MÉSANGE.
La femme FORGET a été conduite à l'hospice.
(Journal du Havre.)

Théodore Alexandre FORGET, marchand, né à Ambenay (Eure), le 27 avril 1827, demeurant 41 rue Royale au Havre (Seine-Maritime), fils de Pierre Victor, journalier, et d'Adélaïde Andrée GOULET, ménagère, demeurant à Evreux (Eure), s'est marié au Havre, le 12 avril 1859, avec Rosalie Désirée MÉSENGE, marchande, née à Flers (Orne), le 10 octobre 1831, fille de Jean, tailleur d'habits, et de Rosalie LESECQ, veuve de Philippe Pierre CLOISTEL, décédé au Havre, le 25 mai 1858, mariés au Havre, le 9 janvier 1856.
Jean Baptiste MÉSENGE, tailleur d'habits, domicilié à Flers, où il est né le 7 avril 1791, fils de Jean Baptiste, décédé à Flers, le 26 juin 1808, et de Anne JEHAN, décédée à Flers, le 28 août 1806, s'est marié à Flers, le 17 septembre 1829, avec Marie Rosalie LESECQ, née à Flers, le 17 thermidor de l'an 12, fille de Louis, et de Catherine THOMAIN.

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