L'Echo du Charolais enregistre un acte de dévouement qui a eu pour auteur un jeune homme, Casimir RONDOT, âgé de quinze ans, demeurant chez son père, sellier-carrossier à Charolles. Dans la soirée du 5 courant, ce courageux enfant se trouvait dans une barque et revenait de faire une promenade sur les eaux de l'Arconce, en compagnie de plusieurs jeunes personnes, ses voisines. L'une de celles-ci, ayant fait un faux pas au moment de débarquer, tomba à l'eau dans un endroit très profond et disparut sous la barque ; aussitôt le jeune RONDOT plongea à plusieurs reprises, et fut assez heureux pour ramener à temps l'imprudente jeune fille qui se noyait.
Louis Casimir TILLIER, fils de Françoise TILLIER, âgée de 28 ans, est né le 12 octobre 1847, à Charolles (Saône-et-Loire).
Hugues RONDOT, ouvrier sellier carrossier, domicilié à Charolles, où il est né le 11 juillet 1824, fils de Pierre et de Suzanne HOREL, s'est marié le 3 février 1850, à Charolles, avec Françoise TILLIER, lingère, domiciliée à Charolles, où elle est née le 26 juin 1820, fille de Madelaine TILLIER, blanchisseuse à Charolles.
Pierre RONDOT, charron, domicilié à Charolles, où il est né le 17 mai 1793, fils d'Antoine, charron, et de défunte Antoinette SOULAS, s'est marié le 15 avril 1817, à Charolles, avec Suzanne HORELLE, née à Broussard (Hollande), le 29 novembre 1798, fille de Jean Marie, et d'Antoinette KEMPE.