l’ombre qui plane menace et cherche sa victime éloigne l’âme d’une lance mortelle charme ses femelles et toi tu danses au bal de la cour hurle et toi tu cherches qui aimer tu cherches l’oiseau meurt et trouve un repos et toi tu ries et toi tu pries l’homme mort hante et aimerait revivre sa mort au bout d’une branche robuste l’homme mort se balance lentement et toi tu cherches en un sens nous rêvons une vie une mort où se rejoignent les esprits ce sera une piqûre ce sera un vague à l’âme un abandon ce sera une recherche ce sera ce sera pour se perdre dans des ruelles trop étroites où tout sent la moisissure et la vie abandonnée ce sera une dernière rigole où l’esprit laissera geindre le corps puis il y aura un grand vide et je retrouverai un caniveau sale quand la vue me reviendra je plaindrai je compatirai l’esprit qui est venu m’occuper je saurai tu es venu tu as cédé et chaque ombre se transforme abandonne une forme primitive pour aller se jeter dans un gouffre que je n’avais jamais voulu créer je n’ai jamais voulu je n’ai jamais voulu