deux trous
minuscules
liassent écouler un peu de sang
à s’évanouir aux herbes de ce champ
à cette symphonie aquatique
près de ce rocher en fleurs
ou de cet autre qui bourgeonne
derrière une source de sang
pourrie par ce que j’en ferai
je préfère ne pas y toucher
étendu sur cette masse
herbe à quatre dimensions
qu’y avait-il derrière cet arbre de velours ?
dans cette pénombre stylisée
par la main d’un peintre homosexuel
dans ce fond d’amour banni
qu’il me faisait retrouver
m’avait-il convaincu de cette utilité
qui se voulait sienne
une vision s’étale
par dessus un mur en pierres usées
presqu’entièrement démoli
dans cette plaine lisse
aux couleurs du verre
où flottent des boules d’ambre
court un homme en haillons
j’aurais tant aimé détruire ce voyage
l’envoyer au delà de mon réel
j’aurais tant aimé
s’il n’y avait eu
