des dingues
les leurs
ah ah ah
leurs peurs
mes miasmes
pauvres êtres
des fleurs
les leurs
pourries
emplastifiées
mécréants comme les croyants
des pleurs
les leurs
des symptômes
de courtoisie
des chants
parfois tristes
sur les marais
de front
loin
silence
des souches
des arbres
les leurs
soudain embrumés
par des fumées
nocives
une force
mineure
la leur
magique
aveugle
un sort contraire
qu’importe
sans cri, calme, repu de ce qui lui fut fatal
tant d’affamés
pour si peu de faim
vision quantitative
restreinte
à son propre
univers