verrouillée comme une chambre abandonnée
gardée par des cierges sages
dégoulinant de cire baveuse
tout y est noir comme pour dissimuler
ces ombres effacées qui
se glissent au long de dédales de couloirs
par des caves possédant l’âme des morts
aux senteurs qui ne cachent rien
du hurlement des malins
entonnant une nouvelle gamme
harmonie reprenant une complainte des soirs
tout nage dans un air empuanté
se moque de qui peut voir l’aigreur de l’endroit
non pour dire que peut signifier
je trace une lente agonie à son donjon
et à parfaire la lutte engagée aux nuits d’octobre