On lit dans le Périgord :
François VERGNOLET, domestique chez le sieur LAMICHE, de Fargeas, commune d'Uzerche, reçut ordre d'aller faire allaiter un veau. Il se rendit dans la grange. Un jeune enfant de son maître le suivait ; en entrant dans l'étable il ferma la porte et la petite fille ne put pénétrer dans l'intérieur avec lui.
Après avoir détaché le veau, il vint s'asseoir sur la partie inférieure de la porte, attacha au loquet fixé à la partie supérieure, la courroie qui servait de collier à l'animal, et passant son pied dans cette courroie, il se balançait.
Ce jeun ne lui convenait plus, il s'amusa à placer la courroie autour de son cou. Il se suspendit ainsi à plusieurs reprises, mais bientôt la petite fille, qui se trouvait devant la porte, l'entendit s'écrier : "Ah ! Je m'étrangle ! ..."
Elle s'empressa d'appeler les voisins.
LAMICHE revenait à ce moment de la foire ; il courut à l'étable ; il était déjà trop tard, VERGNOLET avait cessé de vivre.
François VERGNOULET, âgé de 16 ans, né à Condat-sur-Ganaveix (Corrèze), demeurant au Fargeas à Uzerche (Corrèze), fils de Pierre, âgé de 60 ans, demeurant à Pingrieux, commune d'Eyburie (Corrèze), et de défunte Léonarde BORDES, est décédé le 23 mars 1863, à Uzerche, dans la maison de Gabriel LAMICHE, au Fargeas.
Pierre VERGNOLET, né à Eyburie (Corrèze), le 13 octobre 1807, cultivateur à Lamazière, commune d'Eyburie, veuf de Catherine DUCAY, fils de Denis, décédé à Eyburie, le 11 avril 1822, et d'Anne GINBELET, décédée à Eyburie, le 20 avril 1812, s'est marié à Eyburie, le 7 octobre 1841, avec Léonarde BORDE, demeurant au village de Baspeyrat à Eyburie, née à Eyburie, le 5 février 1815, fille de Léonarde BORDE, décédée à Eyburie, le 20 avril 1839.