malade comme une plaie qui ne veut pas se refermer l’aveu que fait sous sermon l’art destiné aux seuls conquérants du pouvoir et la vie restituée aux morts malade c’est ta fonction ta façon de vivre de découvrir et d’annihiler un monde que tu ne veux plus voir et roule cette bille de fer cet univers sans fin cette grille où se battent les filles et où résiste l’ultime monstre des cauchemars la vie qui se gagne et se transforme la maison où pousse un noisetier sans vie où se vitrifie une espèce de forme humaine qui hurle qui pleure qui implore je vois un bloc de glace qui fond je vois un billot - sans hache - la margelle du puits s’effrite et provoque l’éboulement des montagnes la soudaineté de l’action casse le rythme est-ce agréable ou dois-je reprendre mon intervention ? la margelle du puits ne veut plus s’effriter mais tout change l’avenir détient une part de solution malade