les signes s’échappent et se fondent sur des visages qui n’ont plus d’yeux les passants ont mis une expression de cire la vie reprend et tout difficile et tout difficile l’âme du guérisseur se remarque et fuit un monde qui la repousse les pâturages sont noirs comme les fumées qui vont au ciel et les villageois hurlent comme des bêtes qui vont mourir le ciel n’est plus un bleu de vie une soirée s’éloigne et une nuit revient comme pour se rappeler de ne pas l’oublier les corbeaux saignent et leur sang forment des ruisseaux où s’abreuvent les corbeaux